“Depuis toi .. s’en vient le synode de grands feux.” Fujiyoshida. Poème je voulais t'apprendre par cœur te porter sur mon échine qui m'arrache le dos me rince les os pour le dire et dire à tout le monde mais je n'y arrive pas Toi avec ta marée ton orage iodé je t'aime mais tu me dis et redit que je n'y arrive pas Si sombre ma ruellette que je l’éclaire de grandes impossibilités si tu m'aides un peu de ta sonate pleine d'épuisements je finirai bien par y arriver Je voulais te gravir partir dès la nuit tombée durer traverser l'immense de ta forêt sans être inquiété par ton petit ours noir pour être au matin à tes pieds dans une frondaison d'ancolies cette nuit là aux griffes si profondes j'y suis pourtant arrivé Poème tu est bien trop haut pour y rêvasser un sommet trop froid pour y résider ce feu soudain dans ta pente de lave bondissante indolente de follet tu la déversé des caves jusqu’aux étagères que tout mon syllabaire évidé à pris foi dans ce jeu de flammes mouillées ma foi et pourquoi pas Un feu qui n'est pas de bois dans une clairière à plaidé pour moi car ses déités arborées ont eues grand crainte de moi ont conciliabulées découpées leurs écorces pour me coucher sur leurs aubiers de pincettes à croisée la jouvencelle courroucée des vents énormes agrégée des avertissements a cessée d'une semonce ses mauvais coups la dive noirceur du hurlevent D'eaux blanches un minuscule ruisseau encré me l'a alors typographié en trop vieux français mais je t’en prie le dire et redire ce brasier à bibliothèque cet amour franc cette énormité cet amour là je ne puis y arriver.
“Depuis toi
.. s’en vient le synode de grands feux.”
Fujiyoshida.
Poème
je voulais t'apprendre par cœur
te porter sur mon échine
qui m'arrache le dos
me rince les os
pour le dire et dire
à tout le monde
mais je n'y arrive pas
Toi
avec ta marée
ton orage iodé
je t'aime
mais tu me dis et redit
que je n'y arrive pas
Si sombre ma ruellette
que je l’éclaire
de grandes impossibilités
si tu m'aides un peu
de ta sonate pleine d'épuisements
je finirai bien par y arriver
Je voulais te gravir
partir dès la nuit tombée
durer
traverser
l'immense de ta forêt
sans être inquiété
par ton petit ours noir
pour être au matin
à tes pieds
dans une frondaison d'ancolies
cette nuit là
aux griffes si profondes
j'y suis pourtant arrivé
Poème
tu est bien trop haut
pour y rêvasser
un sommet trop froid
pour y résider
ce feu soudain dans ta pente
de lave bondissante
indolente de follet
tu la déversé
des caves
jusqu’aux étagères
que tout mon syllabaire évidé
à pris foi
dans ce jeu de flammes mouillées
ma foi
et pourquoi pas
Un feu
qui n'est pas de bois
dans une clairière
à plaidé pour moi
car ses déités arborées
ont eues grand crainte de moi
ont conciliabulées
découpées leurs écorces
pour me coucher sur leurs aubiers
de pincettes à croisée
la jouvencelle courroucée
des vents énormes
agrégée des avertissements
a cessée d'une semonce
ses mauvais coups
la dive noirceur du hurlevent
D'eaux blanches
un minuscule ruisseau encré
me l'a alors typographié
en trop vieux français
mais je t’en prie
le dire et redire
ce brasier à bibliothèque
cet amour franc
cette énormité
cet amour là
je ne puis y arriver.
Jean Sarde (Fuji summit dream"s)